Le 17 mai : Journée internationale contre l'homophobie

Partout dans le monde, les personnes LGBTI sont la cible de violences et de discriminations en raison de leur identité, en violation des principes d'égalité et de non-discrimination qui sous-tendent la protection des droits de l'homme dans les sociétés démocratiques.

L'article 14 de la Convention européenne des droits de l'homme interdit toute forme de discrimination, mais des violations systématiques des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués continuent de se produire dans les États membres du Conseil de l'Europe.

L'ONG ILGA-Europe est préoccupée par l'ampleur de la violence à l'encontre des personnes LBTQIA.

En France, selon le ministère de l'Intérieur, le nombre de crimes "anti-LGBT+" a plus que doublé depuis 2016. Et dans une enquête menée en Italie, selon NBC News, 41,4% ont déclaré que le fait d'être gay ou bisexuel avait nui à leur carrière, à leur reconnaissance professionnelle ou à leur salaire.

La plateforme en ligne allemande Statista, spécialisée dans la collecte de données, dresse un tableau encore plus sombre de la situation en Europe de l'Est. En Russie, les mariages entre personnes du même sexe sont interdits ; en Arménie, les droits des LGBT sont souvent bafoués ; en Turquie, la communauté LGBT est confrontée à l'hostilité du gouvernement ; et en Azerbaïdjan, l'homosexualité est violemment réprimée.

Le 17 mai marque la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. Cette journée célèbre la décision prise par l'Organisation mondiale de la santé en 1990 de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale et nous rappelle que la lutte pour les droits fondamentaux se poursuit.

Notre réseau

Le réseau des Écoles d'études politiques comprend 21 Écoles en Europe du Sud, de l'Est et au-delà.


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Le 17 mai : la Journée internationale contre l'homophobie

Partout dans le monde, les personnes LGBTQ+ sont la cible de violences et de discriminations en raison de leur identité, en violation des principes d'égalité et de non-discrimination qui sous-tendent la protection des droits de l'homme dans les sociétés démocratiques.

L'article 14 de la Convention européenne des droits de l'homme interdit toute forme de discrimination, mais des violations systématiques des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués continuent de se produire dans les États membres du Conseil de l'Europe.

L'ONG ILGA-Europe est préoccupée par l'ampleur de la violence à l'encontre des personnes LBTQIA.

En France, selon le ministère de l'Intérieur, le nombre de crimes "anti-LGBT+" a plus que doublé depuis 2016. Et dans une enquête menée en Italie, selon NBC News, 41,4% ont déclaré que le fait d'être gay ou bisexuel avait nui à leur carrière, à leur reconnaissance professionnelle ou à leur salaire.

La plateforme en ligne allemande Statista, spécialisée dans la collecte de données, dresse un tableau encore plus sombre de la situation en Europe de l'Est. En Russie, les mariages entre personnes du même sexe sont interdits ; en Arménie, les droits des LGBT sont souvent bafoués ; en Turquie, la communauté LGBT est confrontée à l'hostilité du gouvernement ; et en Azerbaïdjan, l'homosexualité est violemment réprimée.

Le 17 mai marque la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. Cette journée célèbre la décision prise par l'Organisation mondiale de la santé en 1990 de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale et nous rappelle que la lutte pour les droits fondamentaux se poursuit.

Nils Muižnieks élu président de l'AEEP

Nils Muižnieks (Lettonie), Commissaire aux Droits de l’Homme (2012-2018) a été élu Président de l’Association des Écoles d’études politiques du Conseil de l’Europe (AEEP) par acclamation lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Association à Strasbourg, le 20 novembre 2018.

Monsieur Muižnieks succède à Catherine Lalumière, ancienne Ministre, Présidente de l’AEEP depuis sa création en 2008. C’est pendant le mandat de Madame Lalumière en qualité de Secrétaire Général du Conseil de l’Europe (1989-1994) que la première École, celle de Moscou, a vu le jour. Aujourd’hui le réseau compte 21 Écoles en Europe de l’Est, Europe du Sud et Afrique du Nord.

Avant de devenir Commissaire aux Droits de l’Homme, Monsieur Muižnieks a exercé des fonctions importantes en Lettonie, notamment celles de Ministre chargé des questions de l’intégration sociale, de Directeur de l’Institut avancé des recherches sociales et politiques (ASPRI) et de Directeur du centre letton des droits de l’Homme et des études ethniques.

 

Muiznieks